Comme une évidence…
Me sens pas vraiment bien.
Allez savoir pourquoi…
Peut-être que ce monde ne convient pas à certains d’entre
nous.
Qui sait, peut-être qu’il ne convient en fait à aucun
d’entre nous, mais que la majorité préfère détruire ce qui les rend eux même
pour se glisser dans ce putain de carcan qui s’impose à nous, comme une
évidence.
Plus simple.
Toujours plus simple de se la fermer et d’essayer de
s’adapter, plutôt que de prendre conscience que c’est tout le reste qu’il
faudrait changer, et non nous-mêmes.
L’évidence m’entoure et me cerne sans relâche, car après
tout c’est son rôle, c’est son rôle de se tenir prête à venir combler le
moindre défaut de sa réalité, venir pallier à toutes les déficiences de mes
certitudes. Surtout, s’isoler de la peur, la fuir, elle si dérangeante. Mais
pourquoi en a-t-on peur ? Paradoxe intéressant, mais l’humain ne s’y intéresse
pas. La peur, c’est mal, il faut trouver un moyen d’éviter cela.
Pourquoi personne ne comprend que c’est la seule chose
qui rend tout ce bordel un tant soit peu intéressant, puisque c’est la seule
chose que nous savons ne pas entièrement maitriser, et c’est le seul moteur
qu’il nous reste.
Attraction
finale : viens découvrir avec nous ce qui reste de tout quand tu es sortie
de vous et de vos livres d’images sacrés consacrées aux idéaux subtilement
changeants.
Bien arrangeante pour tout le monde, la vérité. L’est
variable, voire élastique.
Tout dépend du référentiel.