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Fiat lux

10 juillet 2008

L'humanité parait faire un pas en avant, encore

L'humanité parait faire un pas en avant, encore un, vers sa grande amie de connerie abyssale, dont le gouffre ne semble jamais assez profond. Ma génération semblait être condamnée à grandir vers cette nouvelle vague de détritus humains bétifiés ou tellement - tellement vitrifiés . Mais ça ne nous empêchera jamais de n'être que des connards, simplement, pas un avenir vraiment tolerable. Nous envahissons toujours plus les facs de ciné et de lettres, des khagnards par centaines, qui tirons vers nos plans ces comètes lointaines (...) Alors évidement, tous ces gueux qui pensent faire de la poésie en égrenant leurs accords stridents d'instruments malhabiles, faudrait penser à baisser le son. De même que si on passait par le fer cette foule grouillante du théâtre de boulevard, ça nous ferait de l'air, non ? Qu'importe, les cons ne savent pas ce qui est bon, cela est et n'a plus guère besoin de preuve quelconque(...)
Une phrase sur un mur. Sur un second. Non, car en voila un troisième. He mec, achètes des canettes en fer. Avec une faute.
Deux femmes sur une scène. Les rêves n'avaient plus de place, alors ils sont partis.

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5 avril 2008

mood: Beckett insane



Ce n'est pas moi qui parle. Ce n'est plus moi qui parle.
oui, j'ai bu. une peu. et après ? avais soif. oui, j'ai mal. Besoin d'une pause, de pouvoir sortir un minimum le nez de ce putain de guidon et arreter de faire nawak au petit bonheur. pas encore assez fort. monte le son.
dire tout. laissez la complexité des choses là où elle est, juste pour une fois, cesser de nous prédire une guerre.
Cette impossibilité de s'arreter
ca va pas être possible, là. pas un jedi, ne pas oublier ça, jamais. on fait ce qu'on peut, et pis c'est deja pas mal. 14 jours plus tard. comme si j'avais menti à leur putain de questionnaire, je viens toujours à mes cours sous acide, c'est bien connu, comment peut-on ignorer ça ? ma dose, besoin. pas la peine de me regarder comme ça, de toute façon vous n'existez pas.
Qu'est-ce qui te fait croire que tu existe ?

juste un piège, une grande illusion pour venir inclure leur distorsion dans mon univers. ce matin je vends une delorean équipée d'un correcteur de continuum, et ce soir je file des coups de rangeos à un matricide. même pas peur. sans deconner. entre temps j'apprend à me prouver que je sais me servir de cette saloperie de md. pas perdue pour tout le monde, ma journée. faudra songer à me payer mes droits d'auteur, merde.


tilt de ce jour :
avril ne compte que 30 jours (sisi !).
Donc le 31, c'était celui de mars. Forcement.
Tellement désolée.

11 février 2008

Les sms, c'est le mal




Une semaine maintenant, et je n'en peux déjà plus. Une putain de semaine, insupportable. Marre de le voir me regarder, marre d'avoir l'impression d'avoir tabassé un labrador, un peu de dignité bordel. Assez lâche pour attendre autant, pas assez pour continuer, assez pour oser le faire comme ça, pas assez pour se barrer. Quelle que soit la direction que je choisisses, le moindre pas ne fait que du mal. Regarde comme je suis grand, je t'ai dit que j'avais tout compris et maintenant je vais faire semblant que rien. Mais tricher n'est pas jouer, pas quand ça se voit, pas quand on perd. Quand on gagne non plus, faut admettre. Moi je ne sais plus. Je ne sais pas gérer ça, j'ai fait ce que je pouvais pour l'empêcher, et ça aurait dû suffire. C'est pas ma faute, malgré tout ce que ses yeux peuvent tenter de me reprocher.
Petite sensation merdique qui revient. Ca faisait longtemps, ma vieille copine.
Et ça redevient physique. Cette impossibilité de supporter la présence, le bruit, toute cette agitation. Et la chaleur. Besoin de hurler, de fracasser les hyènes derrière moi, de partir en claquant cette porte.
C'est injuste. J'avais réussit, à oublier, à supporter, à rester au milieu d'eux. Ça allait presque bien. Tant d'efforts qui se brisent, pour rien, comme ça. Je ne vois plus que leur mal, à présent, plus rien de bien en eux, encore, je voudrais les fuir mais ils ne comprendraient pas, encore.
Demi mesures : tête baissée sur les copies doubles, mp3 pour les pauses, midi maison et dents serrées le soir.
Je décrocherais bien, mais ça m'apporterais quoi ?
Éclair de lucidité à 15h40 : 120 dans cette salle, mon ami s'appelle AD633. Est-ce un bien, est-ce un mal ...
Il faut que ces putains de vacances arrivent. Et vite.

10 février 2008

Bercy, le 4 juin

IT'S MINE ! HUZZAH !



28 janvier 2008

'cause every one knows who are the real heroes of Doctor Who

Parce qu'il y a toujours des méchants plus attachants que les gentils et leur colgate.
Parce qu'on ne s'attache pas assez aux machines.
Parce qu'on sait tous qui sont les vrais héros de Docteur Who.
...

EX-TER-MI-NA-TE !!!



Parce qu'il croit sincèrement que tout ce qui est diffèrent doit être détruit.
Les humains sont différente, et tout ce qui est différent, c'est le mal.
Il est l'ultime purificateur racial.

 

Le dalek fait partie de ces grandes armées sans visage que j'aime bien. Dieu sait que je n'aime pas l'armée, mais ça n'a tellement pas de rapport ...
Trois mots de vocabulaire, terriblement efficace, parfaitement obéissants, excessivement remplaçables.
Mission sans fausse excuse ou tentative de justification.
L'extermination parce qu'elle doit être.
Le rayon de la mort verte qui vous fait passer un scanner avant de vous tuer qu'on leur attribue dans les récents épisode est d'un ridicule achevé, certes. Mais n'oublions pas qu'ils ont commencé par chasser avec l'équivalent local d'un aérosol contre les mouches (personne ne me fera établir la comparaison à haute et intelligible voix quant au nombre de victimes de cette arme).
Des lignes et des lignes de machines alignées jusqu'à l'horizon, toutes bien identiques.
C'est pas pour rien que la seule excuse à mes yeux de l'existence des"premiers" épisodes SW sont à peine les clones et les droïdes battle et destroyer. Y'a les Smiths aussi, dans leur série à eux.
Bon évidement, là,vous me dites "mais ils sont tout pourris les films dont tu causes". Oui. Et il en reste quoi ? Les droïdes et les Smiths, ce qui achève la récurrence.
Mais les Ok'Tars les stoormtroppers, vous allez pas me dire... Quoi ? Vous avez jamais râlé que 200 unités, c'était pas assez pour faire un raid zergling ?
Bon, faut ajouter terminator, batman, punisher et Jason.

Ouais ...
En fait, j'aime le travail bien fait. Et les machines.
Merci d'être passé.

...

J'AIME LES DALEKS !!!






-------- ADD-ON (.gift) --------

'Cause you was nice, wasn't you ?


 

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12 janvier 2008

Are you nice or naughty ?

15 décembre 2007

Un expert de haut vol en chimie du cerveau est attendu à l'accueil

Mes amis,

J'aurais préféré passer cela sous silence encore un petit peu, mais à cause des prochaines conventions et bien sûr du besoin de conserver mes éditeurs informés, il aurait été injuste de dissimuler la nouvelle. J'ai été diagnostiqué avec une forme très rare de la maladie d'Alzheimer, qui se dissimulait en fait derrière "l'attaque" fantôme de cette année.
Nous avons pris la nouvelle avec philosophie et même avec un peu d'optimisme. Pour le moment le travail continue pour conclure Nation et les notes préparatoires sont déjà couchées sur le papier pour Unseen Academicals. Tout le reste étant identique, j'espère pouvoir remplir la plupart de mes engagements, et autant que possible les futurs aussi, mais nous allons discuter avec les différents organisateurs. Honnêtement, je préfèrerais que les gens restent joyeux, car il y a encore le temps pour au moins encore quelques livres :o)

Terry Pratchett

PS Je voudrais juste attirer l'attention de tout le monde ayant lu la note ci-dessus que cela doit être interprété comme voulant dire que « Je ne suis pas mort. » Je le serai, bien sûr, tôt ou tard, comme tout un chacun. Pour moi, cela pourrait être plus tard que vous ne pensez - il est encore trop tôt pour le dire. Je sais que c'est très humain de dire « Y'a t-il quelque chose que je puisse faire », mais dans ce cas, je ne m'attarderais que sur les offres faites par les experts de haut vol en chimie du cerveau.

9 décembre 2007

Pour toi

On m'a dit, Mais c'est ça, l'amour, mais si, mais si, crois-moi, tu vois bien que ... que c'est facile.
On m'a dit, Mais c'est ça, l'amitié, mais si, mais si, je t'assure, tu n'as pas besoin de chercher plus loin.
On m'a dit, C'est là, arrête-toi, relève la tête et regarde cette splendeur. Cet ordre !
On m'a dit, Allons, tu n'es pas une bête, pense à ces choses-là et tu verras comme tout devient clair. Et simple !
On m'a dit, Tous ces blessés à mort, avec quelle science on les soigne.
Assez !
Je me dis... quelquefois, Clov, il faut que tu arrives à souffrir mieux que ça, si tu veux qu'on se lasse de te punir... un jour.
Je me dis... quelquefois, Clov, il faut que tu sois là mieux que ça, si tu veux qu'on te laisse partir... un jour.
Mais je me sens trop vieux, et trop loin, pour pouvoir former de nouvelles habitudes.
Bon, ça ne finira donc jamais, je ne partirai donc jamais.
Puis un jour, soudain, ça finit, ça change, je ne comprends pas, ça meurt, ou c'est moi, je ne comprends pas, ça non plus. Je le demande aux mots qui restent... sommeil, réveil, soir, matin. Ils ne savent rien dire.
J'ouvre la porte du cabanon et m'en vais. Je suis si voûté que je ne vois que mes pieds, si j'ouvre les yeux, et entre mes jambes un peu de poussière noirâtre. Je me dis que la terre s'est éteinte, quoique je ne l'aie jamais vue allumée. Ca va tout seul. Quand je tomberai, je pleurerai de bonheur.

 

© Beckett, Fin de Partie


6 décembre 2007

Nevermore !


He's always polite and does what he's told.
For a boy his age he's considerate and he's nice,
But he wants to be just like vincent Price.
He doesn't mind living with his sister, dog and cats,
Though he'd rather share a home with spiders and bats.
There he could reflec on the horror he's invented,
And wander dark hallways alone and tormented.
Vincent is nice when his aunt comes to see him,
But imagines dipping her in wax for his wax museum.
He likes to experiment on his dog Abacrombie,
In the hopes of creating a horrible zombie.
So he and his horrible zombie dog,
Could go searching for victims in the London fog.
His thoughts aren't only of goulish crime,
He likes to paint and read to pass the time.
While other kids read books like Go Jane, go,
Vincent's favorite author is edgar Allen poe.
One night while reading a gruesome tale,
He read a passage that him turn pale.
Such horrible news he could not survive,
For his beautiful wife had been buried alive.
He dug out her grave to make sure she was dead,
Unaware that her grave was his mother's flower bed.
His mother sent Vincent off to his room,
He knew he'd been banished to the tower of doom.
When he was sentenced to spend the rest of his life,
Alone with a portrait of his beautiful wife.
While alone and insane, encased in his tomb,
Vincent's mother suddenly burst into the room.
« If you want to you can go outside and play.
It's sunny outside and a beautiful day. »
Vincent tried to talk, but he just couldn't speak,
The years of isolation had made him quite weak.
So he took out some paper, and scrawled with a pen,
« I am possessed by this house, and can never leave it again. »
His mother said, « You're not possessed, and you're not almost dead.
These games that you play are all in your head.
You're not Vincent Price, you're Vincent Malloy.
You're not tomented or insane, you're just a joung boy.
You're seven years old, and you're my son,
I want you to get outside and have some real fun. »
Her anger now spent, she walked out through the hall,
While Vincent backed slowly against the wall.
The room started to sway, to shiver and creak.
His horrible insanity had reached its peak.
He saw Abacrombie his zombie slave,
And heard his wife call from beyond the grave.
Sha spoke from her coffin, and made ghoulish demands.
While through cracking walls reached skeleton hands.
Every horros in his life that had crept through his dreams,
Swept his mad laugh to terrified screams.
To escape the madness, he reached for the door,
But fell limp and lifeless down on the floor.
His voice was soft and very slow,
As he quoted The Raven from Edgar Allen Poe:
« And my soul from out that shadow that lies floating on the floor,
Shall be lifted – nevermore !»

22 novembre 2007

Miuuuûw miuuuuû

by Simon Tofield

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